Les Fées suite 1

Publié le par Luc

Les Fées suite .. /..

les « fées de surprise », les « fées zan » coiffées de drôles de chapeaux à plumes et qui mâchent de la réglisse à longueur de journée ; les « fées sots », jeunes femmes dont la parure pourrait paraître singulière, elles utilisent un sceau en métal en guise de sac à main et ornent leur coiffure d’un magnifique diadème de fibres optiques, elles sont d’une telle beauté qu’elles médusent les représentants de la gent masculine ; les « fées tout », les « fées briles ». Ne croyez pas qu’elles se ressemblent toutes, chaque femme peut être une fée dans le regard de l’homme qui l’aime, mais souvenez-vous qu’il existe aussi des fées Carabosse !  C’est comme pour les sorcières, il y a les adorables sorcières bien aimées et les peaux de vache ; les nez crochus et les nez retroussés qui font un visage d’ange. Il faut de tout pour faire un monde. Toutes les fées ne sont pas pourvues d’ailes, certaines ont de gros sabots, on les entend venir de loin. En Suisse, on leur met d’ailleurs une cloche autour du cou comme pour les laitières. Certaines sont de véritables sirènes au corps de rêve, des dangers ambulants pour les yeux de ces messieurs les loups qui chassent solitaires plutôt qu’au milieu de la horde et qui tirent une langue pendante jusqu’au pieds, pardon, je voulais dire jusqu’aux pattes.  Attention ! Tous les chants marins ne sont pas bons à prendre, toutes celles qui on  une voix de sirène n’en ont pas toujours la plastique, d’où les fées de surprise. Quant à celles qui prétendent haut et fort et à plusieurs reprises faire partie de cette population sororale, il faut s’en méfier tout particulièrement, elles sont en fait rattachées au couvent des sorcières plus très jeunes et en mal de princes charmants à transformer en grenouilles. En général, ces dernières prennent leur manche à balai qu’elles enfourchent sauvagement, elles ont d’ailleurs souvent de nombreuses heures de vol. Certaines fées ont des mœurs dissolues, ne pas confondre les « fées ludiques » et les « fées lubriques », elles ont de l’imagination à revendre et tendent des filets pour attraper des pigeons.Il y a aussi  les solitaires qui font des vers, effet pervers, la poésie vient souvent des « fées lures. »       

 suite au prochain n° ../..

Publié dans Feuilleton

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